Science Revues, novembre 2003, pp. 243-251.
“La pollution microbienne et d’autres problèmes y étant relatifs causent annuellement des dommages évalués à des milliards de dollars aux municipalités, aux gouvernements et aux industries pétrolières : dommages matériels, produits contaminés (tuyaux corrosifs), pertes en énergie (réduction du transfert de la chaleur ou pression hydraulique) et contaminations médicales.
Les méthodes conventionnelles d’élimination des bactéries se révèlent souvent inéfficaces. Les fortes doses de chlore ou autres agents antimicrobiens nécessaires à l’élimination des bactéries sont souvent nocives à l’environnement et interdites par les réglementations. En outre, ces méthodes sont médicalement inutilisables, car la quantité nécessaire afin de tuer les bactéries est également fatale pour un humain ou un animal.
La récente invention du Professeur Diouf, “La Méthode de Remédiation Magnétique”, (MRM) ( qui sera bientôt brevetée), s’inspire d’une approche interdisciplinaire basée sur la microbiologie et la physique pour éliminer les bactéries ainsi que leurs produits biosynthétiques lorsqu’ils infectent les systèmes hydrauliques ou les oléoducs. Le professeur a conçu un modèle utilisé par les scientifiques de la NASA pour des missions spatiales expérimentales, afin de d’établir une microgravité fonctionnelle et une pseudogravité à même de dévier la trajectoire des microorganismes (Doyle et al., 1999). Il s’agit d’isoler les microorganismes et de précipiter leurs matériaux produits biologiquement grâce à l’induction d’un champ magnétique plus intense dans leur milieu.
Les travaux du Professeur Diouf indiquent que des facteurs, telle l’intensité d’un champ magnétique, peuvent influer aussi bien sur les taux d’accumulation microbienne que sur leurs produits biosynthétiques magnétiques par l’utilisation de différentes intensités de champs magnétiques en tant que paramètre quantitatif pour les enlever de nos systèmes aquifères. Ce taux d’accumulation de MTB est une bonne source de données pour des études environnementales par l’alternance des périodes de susceptibilité magnétique avec les phénomènes de dépendance temporelle. À l’aide de ces modèles, il est prévisible que les cellules accumulent un comportement de dépendance vis-à-vis des périodes de magnétisme, de la coercivité et de la susceptibilité pour une accumulation de matériel biosynthétique ».