
Journal Le Soleil
Publié dans l’édition du Mercredi 5 mai 2004
Par S. MARONE
La « Méthode de Remédiation Magnétique »(MRM) permet d’enlever, des systèmes de réservoirs d’eau, les impuretés, en particulier les métaux lourds et toxiques. Elle a été récemment inventée et publiée par un Sénégalais du nom de Dr Arona Ndoffène Diouf, Ph.D dans Geochimica Cosmochimica Acta, un journal scientifique de notoriété internationale.
Selon le Pr Gerald M. Friedman, président de l’Institution Northeastern Science Foundation (NSF) : « l’objet de cette découverte était d’isoler le fer minéral biogéniquement produit par les micro-organismes tel que le magnetospirilum magnetotacticum et d’autres bactéries productrices de métaux lourds ».
On relève dans le communiqué de presse qui nous est parvenu que : « ces bio-produits, présents dans nos ressources aquifères, oléoducs et pipelines, peuvent être immobilisés, en créant dans leur milieu un champ magnétique d’intensité supérieure à celle générée par le champ géomagnétique de la terre».
Le Dr Diouf a conçu la MRM dans les laboratoires du centre Renssalaer de recherche en géologie appliquée et en sciences de l’environnement de la ville de Troy dans l’État de New York.
Le Dr Diouf, qui a obtenu un master et un Ph.D à l’université de la ville de New York, bénéficie d’une expérience de plus de quinze années de recherche, d’enseignement et de consultation dans les domaines des géosciences et des sciences de l’environnement.
« La plupart de ses recherches sont orientées dans les problèmes aujourd’hui globaux de la qualité, du traitement et du management des eaux, de la bio-corrosion des équipements dans les industries du pétrole, du gaz, etc », souligne le communiqué.
Dans le même communiqué, le Dr Diouf fait le commentaire suivant : « les polluants métalliques lourds et radio-actifs présents aussi bien dans les nappes phréatiques que dans les eaux de surface, constituent un problème majeur d’environnement et de santé à l’échelle mondiale, à cause de leur extrême mobilité et de leur haut niveau de toxicité.
En effet, ces dangereux contaminants sont courants dans la plupart des eaux qui alimentent les réservoirs hydrauliques de nos villes et cités. Malheureusement, la plupart des méthodes chimiques et physiques, jusqu’ici utilisées pour les traiter s’avèrent dangereuses pour notre santé et celle des animaux, mais parfois excessivement chères surtout pour les exploitants fermiers ».
Et selon le Pr Friedmann, cette nouvelle invention pourrait constituer une solution permanente aux problèmes de pollution par les métaux lourds dans les réserves d’eaux à travers le monde.